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Le Blog de Véronique
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20 Amboseli, le parc des éléphants
2018-06-20Amboseli, le parc des éléphants
2018-06-20Fin mai, nous partons un jeudi midi pour le parc national d’Amboseli. Denise a réservé plusieurs tentes dans un camp à l’extérieur du parc. On ne sait pas trop à quoi s’attendre – c’est très bon marché et rustique – mais on se dit que tant qu’il ne pleut pas, tout va bien.
Et l’endroit s’avère génial. Feux de camp, le Kili le matin comme toile de fond, des milliers d’étoiles dans le ciel, un accueil chaleureux, des repas très sympas, douches souvent chaudes, promenades et rencontre s avec les villageois Masaïs des bomas de l’extérieur du parc.
Le WE4Kenya est situé à 2, 3 kilomètres de l’entrée du parc. La propriétaire est une jeune femme néerlandaise, Evelien, mariée à un Masaï, Wilson. Ils ont deux enfants.
Autour du camping
Balade avec Jonathan
Le Parc n’est pas clôturé, les animaux vont et viennent. Ils sont chez eux. Nous, les humains nous sommes invités sur leur territoire. Parfois un lion attaque l’une des vaches des villageois. Evelien nous raconte ses déboires avec les éléphants au début de son installation. Ils ont détruit ses plantations. Aujourd’hui, ils savent … et ne s’y aventurent plus.
Petite balade de 3 heures avec Joathan
LE PARC
Payer l’entrée prend du temps mais ça permet aux femmes masaïs de vendre leurs bracelets, colliers etc…
Mieux vaut fermer les fenêtres. Ils sont très insolents!
La saison des pluies dure plus longtemps que prévu cette année. C’est bon pour les régions désertiques ou semi désertiques. Je conduisais la voiture dans le parc et en voulant éviter la piste, j’ai atterri dans la boue sur le bas côté. C’est la deuxième fois que ça nous arrive ! Martin est resté à l’arrière et nous avons passé 2 heures à essayer de sortir la Prado de la boue.
Des enfants masaïs nous ont vus et partent chercher des adultes. Soudain on aperçoit deux Masaïs s’approcher de la voiture. Le plus âgé nous explique que nous aurions dû rester sur la route malgré les laques d’eau car le sol est stable. Alors Martin engage sa voiture. On retient notre souffle et ça passe. Soulagement !
Si on regarde les traces laissées par les éléphants sur le côté, pas étonnant que nous soyons dans une telle boue.
La corde de Martin est trop courte pour nous tirer de là alors ils partent en chercher une autre et reviennent avec un fil de fer “emprunter” à un autre Masaï qui l’a pris d’une clôture. La location nous coûtera KES 500 ! “On aurait dû le garder” blague Tim. J’avoue que de les voir tirer notre Prado à l’aide de ce fil de fer, j’avais quelques doutes… Mais ça a marché !
Entrée remarquée au Serena hôtel – les chaussures des hommes couverts de boue – nous avons commandé des bières fraîches (bias baridi) et discuté avec eux. L’un, 45 ans, nous a raconté avoir tué un lion dans sa jeunesse, épreuve marquant son passage dans l’âge adulte. Mais, nous rassure-t-il, aujourd’hui, on a remplacé la chasse au lion par une cérémonie de passage. On a besoin des lions pour attirer les touristes, ajoute-t-il amusé. Denise demande au plus jeune combien il a de femmes. Seulement deux, répond-il. Mais mon frère en a huit. Sur quoi Denise lui réplique: “Pourquoi huit quand il n’y a que sept jour dans la semaine?”. Vous auriez dû voir l’expression de surprise sur son visage avant qu’il éclate de rire.
Un autre des rites masaï consiste à enlever la dent du devant comme on peu le voir sur la photo.
Les masaï sont circoncis dans leur jeunesse et ils portent tous des marques de scarification sur les joues. Ils sont d’un naturel gai et décontracté. Ils sont parés de bijoux très colorés et portent des boucles d’oreilles.