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Le Blog de Véronique

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14 Vallée du Rift, Lac Naivasha, Nakuru National Parc, Cratère de Menengai

2018-02-07

Vallée du Rift, Lac Naivasha, Nakuru National Parc, Cratère de Menengai

2018-02-07

C’était le dernier jour de l’année. Passer le jour de l’an à Nakuru, pourquoi pas ?

Nous quittons Nairobi, direction nord et prenons l’ A 104. J’aime cette route qui traverse terres agricoles et forêts. L’air est frais. L’activité humaine le long des routes est, comme toujours, un spectacle fascinant.

Je découvre pour la première fois, la vallée du Rift, un fossé d’effondrement de 7800 km qui s’étend de l’Asie occidentale à l’Afrique orientale. Cette région du Kenya accueille 7 lacs dont la salinité favorise la présence de nombreux oiseaux migrateurs.

Première étape: Lac Naivasha.

Pendant des siècles, les Maasais ont fait paître leurs troupeaux dans cette belle région avant d’en être chassés par les colons britanniques qui appréciaient la douceur de son climat et la proximité de Nairobi. Aujourd’hui, elle attire de nombreux ornithologues.

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Serres

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Serres


 

Le lac Naivasha est l’un des seuls lacs d’eau douce de la vallée ce qui explique le développement intensif (trop intensif !) d’une agriculture spécialisée dans les fruits (la vigne!), les légumes (les haricots) et les fleurs. Malheureusement, le lac est menacé d’une mort lente par l’horticulture et la corruption permet aux entreprises d’échapper à tout contrôle sur les quantités d’eau pompées dans le lac. En tout cas, l’emploi est assuré.

Le long de la route qui longe le lac au sud, on aperçoit d’innombrables serres et des habitations ouvrières, une version africaine des corons peut-être.

Crescent island. On vous propose un tour en canoë pour apercevoir les hippopotames. Mais les enfants (19 et 21 ans!) ont faim. Nous prenons une piste étroite, la poussière soulevée par le troupeau de vaches qui avance vers nous a quelque chose d’irréel.

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Lunch au Lake Naivasha country club, ancienne propriété privée de whites kenyans transformée en un hôtel, restaurant.

Une grande pelouse qui s’étend jusqu’au lac où les animaux (gazelles, zèbres, colobes,…) se promènent librement à proximité de votre table, si bien qu’on en oublierait presque que ce sont des animaux sauvages. J’ai bien failli prendre un coup de sabot du zèbre que j’avais eu la bêtise d’approcher de trop près.

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Lodge pour les ornithologues

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Lodge pour les ornithologues

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Nous décidons de rejoindre Nakuru par la piste longeant la rive ouest du lac. Déconseillé mais hé … quel chauffeur ! Et quelle piste! Tim surf sur le sable, dans un écran de poussière. Les roues s’enfoncent et le doute s’insinue … mais non, on ne fera pas demi-tour.

Soudain derrière une haie de piquants, (non, ce ne sont pas des cactus! Comme le dit Josh, il n’y a pas de cactus au Kenya ?!!!) la tête d’une girafe apparaît.

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Nakuru: à 130 kilomètres au nord de Nairobi

Le lendemain, cap sur le Parc Nakuru. Il se trouve au sud de Nakuru, au centre du Kenya et est protégé par un parc national. Le lake nakuru national park a été créé en 1967 et couvre une surface de 188 km2. Il se trouve à une altitude de 1 758 mètres.

Plus de 400 espèces d’oiseaux y vivent, on y trouve également des rhinocéros noirs (qui ont été réintroduits après avoir disparu), des lions, des léopards et de nombreux herbivores comme la girafe de Rothschild, des gazelles et des hippopotames.

Ce site exceptionnel, inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO, a attiré en 2016 plus de 200 000 visiteurs du monde entier venus rejouer les scènes cultes du film Out of Africa, frôlant le sol à bord d’un avion biplan et provoquant l’envol de milliers de flamants.

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Situé dans un bassin peu profond dans la vallée du Grand Rift est-africain, le lac Nakuru est atypique en ce sens qu’il est dépourvu d’écoulement et que ses pertes d’eau se font uniquement par évapotranspiration de surface. Il est alimenté par des cours d’eau saisonniers (Njoro, Nderit, Makalia, Naishi et Larmudiak) et par les sources permanentes de Baharini.

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Étant dépourvu de sortie, tout ce que les cours d’eau y amènent s’y accumule ce qui, au fil des siècles, s’est traduit par une alcalinisation des eaux du lac. Ces conditions alcalines extrêmes limitent la gamme d’espèces que le site peut entretenir mais favorisent la présence d’organismes comme la micro-algue Arthrospira fusiformis (spiruline) qui constitue la principale source d’alimentation du flamant rose.

Le lac accueillait il y a quelques années encore 2 à 4 millions de flamants roses et flamants nains. Les bonnes saisons, jusqu’à 75 % de la population mondiale de ces deux espèces se donnaient rendez-vous à Nakuru. Aujourd’hui, ils seraient, au mieux, 5 000 à 15 000 à y faire étape.

Les eaux usées partiellement traitées et les effluents industriels de la ville voisine de Nakuru –important centre commercial et industriel et quatrième ville du Kenya – se déversent dans le lac. Une étude menée entre 1994-95 a attribué le taux élevé de mortalité des flamants roses à la pollution, notamment par les métaux lourds, et l’accumulation d’éléments nutritifs qui favorise la prolifération de cyanobactéries toxiques. L’expansion de l’agriculture a également entraîné une déforestation des versants du lac, une érosion accrue et le déversement d’engrais et autres produits agrochimiques ce qui a conduit à l’envasement progressif du lac.

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Ces menaces posent au Parc un véritable défi à long terme lié à la démonstration de la valeur du site pour la région et pour le Kenya, et à une meilleure perception et compréhension du Parc et de ses espèces sauvages par les communautés locales et les habitants de la ville de Nakuru.

Ramsar

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Sur la piste, nous croisons Paul et Francesca et leur famille !

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Sur la piste, nous croisons Paul et Francesca et leur famille !

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